Le rivet est, comme pièce d'assemblage, contemporain du travail des métaux. Dérivés de la fabrication des clous, ils étaient alors fabriqués un par un, par le forgeron.
On a plus tard conçu des machines pour fabriquer les rivets. Ces machines de "frappe à froid" prennent en charge un fil métallique dont la section est celle qu'on veut attribuer au rivet. La partie libre du fil est tirée par la machine qui la "frappe" pour obtenir la tête qui aura une forme adéquate à son usage futur (tête ronde, plate, fraisée, etc.) ; la machine sectionne le fil de façon que le rivet ait la longueur désirée. C'est ensuite le tour du rivet suivant.
Les Ateliers de la Haute-Garonne, fondés par Marcellin Jules Charles Auriol (1874-1953) sont actuellement devenus la première entreprise mondiale pour la fabrication et la vente des rivets. Marcellin Auriol, après son Tour de France comme forgeron Compagnon du Devoir, s'est établi comme artisan forgeron à En Gélis (Saint-Germier, hameau de la commune de Teyssode, Tarn). Il devint ensuite entrepreneur de battages dans le Tarn et enfin industriel à Toulouse (16-18 Rue Notre-Dame).
Le montage du rivet s'est d'abord effectué à chaud : le rivet suffisamment chauffé pour devenir facilement déformable, est mis en place et battu. Son refroidissement participera au serrage des pièces assemblées. Pour éviter le chauffage, le rivet peut être en métal déformable au martelage. Mais ce mode de montage nécessite l'accès aux deux faces de l'assemblage.
Par contre,je n'ais pas trouve de rivet rouge,ceux qui vont plus vite ...