Eurolambretta 2009, haglagla...

Lord, on attend la suite... :huummm:

Jeudi

A la descente du ferry se regroupent trois Linces, un jet 200, un DL et deux vans.
La formation se met en place sur l’autoroute vers Southampton : un van/ le lince le plus lent/ les autres scoots/ le van serre-file.

Ainsi va. J’ai donné à Felix dans le premier van une copie de l’itinéraire avec les kilomètrages, les numéros de sorties et les panneaux de directions. Couplé avec le tom-tom cela donne une navigation sans problème et le pack file un bon moment sans autre soucis que surveiller dans son rétro que le suivant est toujours là.
Le ciel est clair, il fait bon malgré l’heure matinale et la circulation autour de nous parfaitement supportable. Comme très souvent, les locaux s’écartent pour vous laisser entrer sur votre voie et quand ils doublent laissent une large distance de sécurité devant vous avant de se rabattre.

Tout va pour le mieux quand Esther entend un CLAC ! dans son moteur qui s’éteint dans l’instant suivant. Elle s’arrête en roue libre sur la bande d’arrêt d’urgence tandis que les derniers scoots et le van qui suit lui emboitent le pas.


Ramon présente les armes avec l’aile du Flying tiger

Le kick répond bien et entraine le moteur, mais il ne se passe plus rien.
Fin des opérations pour Esther qui en a gros sur le cœur. Tout le monde la console en lui disant qu’il y a le van, que celà s'est produit à une vitesse raisonnable, qu’il n’y a pas eu de blocage de la roue ou de risque d’accident, mais elle est quand même bien triste.
La motoscooter est chargé dans le van, on verra plus tard ce qui s’est passé.


Rodriguo et Ruben soutiennent Esther qui décide d’envoyer un message d’amitié entre les peuples

Le van et les deux scoots qui étaient devant sont rattrapés et comme la réserve est déjà passée, la première sortie avec pompe à essence est prise.
Là se produit le gag habituel : la station est entourée de grillage et en travaux. ..
Il y a un peu d’essence dans un des fourgons ou dans les réservoirs de secours de certains scoots, mais on répugne à les utiliser de suite.
L’interview d’un autochtone dont l’accent n’était lui résolument pas d’Oxford nous apprend qu’il y a plus loin vers la gare une autre station.
Après une dizaine de minutes de recherche avec certains sur les vapeurs d’essence nous remplissons les bouzins, ainsi que les estomacs dans une cafétéria voisine.
Pendant le petit déjeuner nous voyons régulièrement des passants s’arrêter ou changer de route pour regarder les scoots, parfois pendant plusieurs minutes. Il y en a même un qui fini par frapper à la fenêtre pour nous faire un grand sourire avec le pouce levé .

L’ascension vers le Nord continue. La température augmente, la circulation aussi.
Les voies rapides s’enchainent et l’itinéraire fonctionne toujours sans même une hésitation.
Le groupe abouti sur la M1, qui en deux fois trois voies est pleine de pleine. La formation et la vitesse sont maintenus mais la pression des autos et des camions autour de nous est beaucoup plus forte. Au bout d’un moment je constate qu’il y a un élément différent, quelque chose qui accroit le sentiment de fatigue mais je ne saurais dire quoi. Je fini par réaliser que c’est le bruit. Il y a une telle masse de véhicules que ajouté au potin de nos moteurs se développe une gêne croissante.

La fatigue commence à se faire sentir, le mal aux fesses aussi.
Au dernier ravitaillement en essence tout le monde termine couché sur un trottoir au bord de la station.

Un dernier bond en avant et le campsite du « Lincolnshire showground » est atteint.
Dès l’entrée l’accueil est particulièrement chaleureux. Les anglais du LCGB nous donnent nos pass avec force tapes sur l’épaule et poignées de main .
Nous allons monter nos tentes dans ce qui pourrait être un ancien terrain annexe de la RAF . C’est immense , avec quelques vieux baraquements en prefab de ci de là et deux grands batîments neufs de grande taille. Le tout sur un green impeccable comme il se doit.

Les tentes sont montées à l’espagnole avec un débat nourri. Felix fini par faire remarquer : « regarder , vous êtes sept pour monter une tente , le français tout seul il a pratiquement fini »

Le coin exploré, nous récupérons le goodie bag particulièrement réussi.



Il contient des exemplaires de plusieurs revues scooteristes, un T.shirt marqué du logo du rally, un bonhomme lambretta lui aussi daté du jamboree, une paire de lunettes lambretta, une bannière de tablier et le programme. Je repense avec un sourire au goodie bag calamiteux de l’eurolambretta d’Issoire (dont l’insignifiant contenu a disparu le lendemain du rally, je ne sais plus où…).

Javier et ramon attaquent direct le démontage du scoot d’Esther




Le vent se lève. Ce n’est qu’un début…

A suivre

Citation :

Le vent se lève. Ce n’est qu’un début…

.........Aïe !!............:where:

Vendredi
Le réveil est difficile pour une partie du groupe. Non seulement la soirée d’hier a été fort arrosée et certains ont dansé jusqu’à la fermeture, mais le club d’Eibar qui apportait la tente et les couchages de Rodriguo et Ruben s’est perdu. Ces derniers ont fini par dormir tout habillés sur le sol d’un van et réapparaissent au breakfast tout transis et endoloris.

Le travail de dissection mécanique de Javier et Ramon a porté ses fruits. La panne est établie. Au moment d’ouvrir l’allumage le volant magnétique leur tombe directement dans les mains…


Quand on ouvre un Serveta, on y va pas à moitié là-bas

Le tableau final est assez saisissant


Un autre vilo est est déjà acheté et le remontage démarre de suite :



Pour ne pas être en reste et respecter la tradition (cf 2006) , je change le kit sécu de ma roue arrière, l’écrou taillait son chemin directement dans la rondelle de blocage.



Dans le même temps nous avons tous constaté un vent constant et omniprésent. Il fait relativement froid ,même pour ceux qui ont eu la chance de dormir dans un vrai sac de couchage. Les plus fatigués portent leur blousons de route, les autres se sont rués vers sweats et pulls dans les sacs.

Pour se réchauffer, un tour du campsite avec l’appareil photo…


































A suivre

Arrivée au petit matin à Portsmouth (6:30 AM)... malgré le sweat, mon blouson et mon international il fait frais... pourtant c'est bientôt l'été ici aussi...
A la sortie du ferry j'enquille la M27, M3, A34, A4074... direction LE NORD... de façon à être Kennington dans la banlieue d'Oxford en milieu de matinée où un ami de longue date (lui aussi membre du LCGB et des Oxford Roadrunners SC) m'offre l'hospitalité...

J'en profite pour faire (à la demande d'un autre ami, malheureusement resté en France) quelques photos de son authentique GP 200 Electronic.

au côté de son Vijai...

Nous passons l'après-midi sous le soleil à discuter et à boire des litres de the dans la plus pure tradition locale... histoire peut-être de se préparer pour les deux bouteilles de bourgogne que j'ai amené et qui accompagneront le curry préparé par mon pote pour un diner en famille.

Départ demain matin à 5 du mat pour éviter les bouchons et arriver à Lincoln dans la matinée.

Souvenir de ce GP/DL 200 quand je l'ai vu lors du ride-out de l' €uro2001 en Suisse :
< c'est un Italien, ou un Indien ? >
Adam de me repondre que c'est un vrai italien vendu à l'époque en U.K...! :sluurps: :bow:
Quand il m'a fait faire un tour derriere lui, j'ai compris que le moteur n'etait pas tout à fait d'origine..............!!

Pas un "jockey de le saucisse", coté tunning moteur...!

Oliver a écrit:

Souvenir de ce GP/DL 200 quand je l'ai vu lors du ride-out de l' €uro2001 en Suisse :
< c'est un Italien, ou un Indien ? >
Adam de me repondre que c'est un vrai italien vendu à l'époque en U.K...! :sluurps: :bow:
Quand il m'a fait faire un tour derriere lui, j'ai compris que le moteur n'etait pas tout à fait d'origine..............!!

Pas un "jockey de le saucisse", coté tunning moteur...!

La peinture (en très bon état) est d'époque... à part les ailes qui ont été repeintes et les stickers souvenirs de l'Euro Lambretta 97 à Milan...

A la fin du tour, une voix familière et française se fait entendre. Popo vient d’arriver seul, après avoir perdu Charly Crocker et Charles Ingalls dans les derniers miles.
Il en a profité pour tombé en panne. Ainsi il a constaté au bord de la route que le carburateur de son SX avait tenté une évasion quasi réussie. Les mains dans le cambouis il a eu la joie de voir passer un Français qui le voyant ainsi, a juste fait un signe sans même ralentir ( l'avait-il reconnu?).

Les deux retardataires ne tardent pas et une fois leurs tentes levées près du campement hispanique, nous rejoignons le départ de la balade vers Lincoln ou le Lord Mayor va nous accueillir.
Le vent est toujours là mais un rayon de soleil éclaire le centre de la vieille ville ou tout les scooters convergent.
La cathédrale est particulièrement impressionnante au dessus des vieilles bâtisses et face au Château.


( C Ingalls)

« Oyez oyez !» la vieille formule en français dans le texte lancée par une hurleuse en habit et tricorne amorce l’annonce publique de la déclaration du Mayor. Ceci étant fait chacun vaque à ses occupations , ses photos souvenirs ou ses pintes.


( C Ingalls)


Un coup d’œil dans la cathédrale prouve que l’intérieure est tout aussi impressionant. Un office va commencer et le son des orgues rempli l’espace, comme aucun disque ne saurait le retranscrire. Il ne s’éteint que pour laisser place à des chœurs. Les quelques scooteristes curieux qui se sont aventurés dans la cathédrale sont resté au bord de la porte d’entrée sous le charme.

Au soir tout le monde se retrouve dans la grande salle du rallye ou le LCGB a préparé un barbequeue géant pour tous. Bières et cidre coulent à flots et nous ouvrons de grand yeux avec les espagnols et les français en goutant la nourriture obtenue après une file d’attente aussi conséquente que britannique. La viande caramélisée sur les bords et accompagnée de pain et d’une salade qui pourrait faire un repas complet est absolument succulente. Rodriguo retourne même faire la queue pour en ramener pour les plus voraces.
En plus c’est à volonté ! les discussions autour de John King avec Mr Ingalls ou de Serveta avec Ruben ponctuent une soirée résolument réussie ou aussi bien les gourmands, les danseurs, les boit-sans-soifs ou les bavards trouvent leur compte.

A suivre…

La suite !!! La suite !!!!

... encore encore

Départ comme prévu à 5 du mat' pour éviter les encombrements, arriver pas trop tard histoire de profiter du week-end... la fraicheur est au rendez-vous (mais heureusement pas la pluie...) pourquoi n'ai-je pris qu'un sweat... Nous nous ravitaillons deux fois en essence et en profitons de l'hospitalité de Ronald pour nous réchauffer.

Après quelques 200 bornes (au son du clubman RS du Vijai d'Adam) à travers la campagne anglaise "England's green and pleasant land, via presque uniquement des routes nationales, nous arrivons sans soucis mécanique (mais la goute au nez...) à l'entrée du campsite (qui n'est pas sans me rappeler Kelso en 2004) pour récupérer notre acces qui sera notre sésame tout au long de ce week-end. Ticket n°5 Please...
Nous rentrons sur le site au gazon impeccablement tondu, j'aperçois les GP de Dave et Darrell mes deux "club mates" du team S équipe, nous décidons de planter nos tentes en si bonne compagnie.

Apparaissent Mike aka Soulsurfer et John Scooter Sloopy déjà en pleine séance de changement de plateau d'allumage...

Les tentes montées; nous croisons Nic, une vieille connaissance du comité d'organisation et accessoirement admin du site du LCGB qui nous embauche pour une interview l'après-midi même dans les bureaux de la BBC Lincolnshire...

La suite, ohhhh voui...la suite !!! :sluurps:

J'ai enfin la réponse à une de mes questions :




Bah, j'aime pas.

Mr Lunatic a écrit:

J'ai enfin la réponse à une de mes questions :




Bah, j'aime pas.

quoi les porte paquets ?

Nooooooooooon, les tentes Decathlon



Le déport que je trouve trop important pour passer avec une Waffle :

Y'a toujours une autre option, venir en camion...

Et une autre encore plus économique, ne pas y aller :wock:

Mais tu y serais le bienvenu pourtant mon cher Rudy. Et camion ou mobylette on s'en tape à nos âges !

Esthétiquement ce qui se marie le mieux avec la selle électro c'est le porte-bagage rabaissé qui passe sous la selle.



Il y a aussi eu des séries spéciales chez Sebring mais c'est pas forcément plus joli.

Mr Lunatic a écrit:

Et une autre encore plus économique, ne pas y aller :wock:

Dommage j'était pret à te faire une place sur mon porte bagage....

Revenons au sujet principal de ce post.

Samedi

Que dire de cette journée si ce n’est qu’elle fut assez similaire au Vendredi.

Dès le matin il fait un zef de tout les diables et ca meule sévère. Petit déjeuner impeccable et le reste de la journée à discuter avec les amis de toute l’europe dans un sabir Anglo-hispano français proche de l’abominable.

Le marché du jamboree est assez limité, Andy francis vend tout ce dont on peut avoir besoin pour réparer son scoot, et assure une partie des réparations dans la bonne humeur.
Tino Sacchi est bien sûr là aussi, plutôt pour son image puisqu’il présente uniquement le targa twin. Vu le prix il lui est plus difficile de dire « you try it , you buy it » comme il le faisait déjà à Langenthal au début de ce siècle. Un ami d’Oxford ne manque d’ailleurs pas d’essayer le fameux bicylindre Italo-britannique.
Plus surprenant est la présence de Mark Broadhurst ( MB Development) qu’on voit rarement sur les marchés de rallies. Son stand n’est pas très grand mais j’ai le sentiment qu’il prend plutôt des RV pour plus tard…
Enfin il y a le stand de Scomadino ( Frank Sanderson) dont nous avons déjà vu des photos dans un autre post




( C Ingalls)

Tandis que certains montent leur scooter sur le dyno pour en connaître la puissance ou l’état de leur règlage de carburation, d’autres réparent leur mobs, descendent des bières ou vont à la ballade du jour.




La file d'atente du Dyno permet d'observer quelques modifications exotiques...( C Ingalls)

Celà nous permet d’évoquer les tendances du moment. Ce ne sont pas forcément les tendances en cours chez les Grands Bretons , mais plutôt sur une partie d’entre eux (le public de ce type de rassemblement étant par essence plutôt conservateur)

Dans ce petit monde, on peut repérer deux phénomènes qui paraissent être le truc « in » local du moment.
Tout d’abord pour les fans de late seventies, le grand retour du porte-bagages de garde-boue. Cet accessoire existait avant cette période bien sûr, mais ce sont vraiment les premiers terbois qui en ont eu le plus grand usage.


Ici sur le scooter 69 /70 de Darrel Milnes dont nous avons déjà amplement parlé après Wight

Il n’y en a pas une centaine non plus, mais cette grille a été boudée pendant tant de temps qu’en voir plus d’une dizaine dans le même rally est déjà un changement majeur.

Beaucoup plus répandu voir même galvaudé, le rétroviseur stadium est monté sur presque la moitié des scoots présents. A son stand le sympathique Andy Francis les vend par paquet de quatre et se retrouve en rupture le Samedi aprèm.



A ce sujet un truc à retenir pour ceux qui en acquérirait un : la partie miroir n’est pas vissé à fond sur le bras du rétro, une fois le rétro règlé il faut resserrer cette vis autant que faire ce peut ; sinon on revient au bout de 20 kms sans miroir à son rétro (vu sur place). C’est ballot.

Comme déjà discuté précédemment le serveta devient de plus en plus fashionable. Le jet 200 bien sûr, mais le Lince également qui subi un engouement inversement proportionnel au mépris qu’il a inspiré pendant tant d’années.
Par contre étonnement, la Luna line était plutôt calme… Bizarre, les derniers rassemblements et les discussions du net bricheton indiquaient le contraire depuis un moment.

Au soir le vent souffle en rafales constantes. En rentrant de Lincoln le auvent du club lambretta de Espana est même arraché , la moitié des tubes pliés et la toile en torche. L’ensemble est démonté d’urgence avant d’aller taper dans un véhicule ou une tente.
Le repas de gala se passe dans une grande salle, à des tables rondes de 8 ou 9 personnes.
En s’asseyant chacun trouve devant son assiette un petit sac contenant une bague de la gamme Lambretta en inox.
Couvert, service, ambiance tout est impeccable. Il y a même du vin posé sur chaque table, parait-il assez convenable.
La nourriture qui nous est servi dans un tempo parfait est le contre exemple parfait du « la bouffe en Angleterre , c’est jamais bon, de toute façon y savent pas cuisiner et gnagnagna et gnangnan etc » franchouillard.

Les présidents des clubs européens se succèdent sur scène pour remercier nos hôtes Britanniques, Félix pour l’Espagne annonce le prochain Eurolambretta à Jijon et avoue qu’il ne pourra pas faire aussi bien que les Anglais. Il ajoute « chez nous y’aura même pas de table, vous devrez manger par terre, et n’oubliez de nous ramener NOS Servetas. De toute façon Serveta c’est de la merde , ca vaut rien de rien, rendez les nous et achetez des Lambrettas des vrais! » Ceux qui écoutent les speechs se bidonnent.

La nuit s’écoule comme la précédente avec le même choix d’ activités , plus de boisson et plus de conversations internationales encore.

Il est temps de rejoindre les tentes dans un vent glacé. La météo pour demain est pire, de fortes pluies doivent s’ajouter au tableau.

Qu’importe , c’était un bon rally !

Lord Brett a écrit:

Les présidents des clubs européens se succèdent sur scène pour remercier nos hôtes Britanniques..

et pour la France

Après avoir donné notre accord enthousiaste... pour cette interview radiodiffusée, nous assistons au ballet aérien des Red Arrows, le team acrobatique de la Royal Air Force, impressionnant de virtuosité, surprenant mais pas tant puisqu'ils sont basés à Scampton dans le Lincolnshire...

Je croise Tino au guidon de son targa, mais cette fois sous la forme d'un SX blanc... plus classique que le GP (de Charlie Edmonds) vu et entendu en novembre dernier en Italie.

Paralélement Frank Sanderson et PM tuning exposent leur version de la théorie de l'évolution, mais décidement la roue arrière plus déportée qu'à l'ordinaire me dérange...

"ha si j'étais riche", comme dirait Ivan Rebrofff, j'm paierais un targa....

Comme souhaités par les organsateurs, des participants exposent leurs machines de façon à montrer les différents modèles de la marque, leurs particularités locales, leurs différences... se forme alors une jolie brochette d'indien avec notamment le vijai de mon compagnon de route, de GP italiens (dont plusieurs electronic) de street racers, d'authentique S type, replica Supertune et autre serie 1 parfaitement accessoirisés...



Un parfait avant-gout avant le custom-show.

Super bien ce compte rendu!!!!